Né le 26 décembre, 1893, Mao Zedong (aussi écrit Mao Tsé-toung et autrement) était chef du Parti communiste de la Chine et le « père fondateur » de la République populaire de Chine, établie le 1er octobre, 1949, après la mort bien tardive de ce qui restait de la monarchie, de l'occupation étrangère et du fascisme. Les autres adversaires politiques de Mao se sont enfuis à Taïwan. Mao est mort en 1976 après avoir doublé l'espérance de vie du peuple chinois en mettant fin à la faim chronique, le problème des sans-abri et les maladies communes parmi les pauvres.
mis à jour le 3 janvier, 2002, par MC5
Maoïsme. Peu sert-il de dire que le maoïsme est l'œuvre de Mao Zedong--ou la doctrine qui a guidé la première révolution victorieuse au tiers-monde, celle qui a libéré la Chine en 1949. Le maoïsme est célèbre pour la réforme agraire ; la collectivisation de l'agriculture dans un pays qui était pauvre alors ; l'éjection et des occupants étrangers et des éléments partisans aux propriétaires avec la stratégie de « guerre populaire » contre des ennemis numériquement, financièrement et techniquement supérieurs ; l'abolition de l'énorme toxicomanie chez les Chinois ; la termination de la pornographie et de la prostitution ; l'élimination de la pratique de casser les pieds des femmes (l'emmaillotement des pieds) pour les rendre plus petits et censément plus mignons ; l'établissement de la première loi chinoise permettant le divorce et éventuellement l'institution de l'industrie gérée par les travailleurs dans un système sans possession privée des moyens de production.
La révolution complète est fondamentale au point de vue MIMiste du maoïsme. Cela veut dire que toutes relations socielles, culturelles, politiques et économiques doivent être révolutionnisées et que les gens ne seront pas libérés simplement en écrasant l'État ou en brisant le capitalisme. Les groupes, les individus ou les idéologies qui choisissent une seule question--soit-elle l'impérialisme, le racisme, le capitalisme, le sexisme--comme centrale cèdent typiquement les autres questions au statu quo. Le maoïsme dit que le Parti, en luttant contre l'État, doit établir une culture nouvelle et révolutionnaire non fondée sur des idéologies de domination et avidité. Le Parti doit diriger une révolution contre les chauvinismes de classe, de sexe et de nation dans ses propres rangs et contre l'État. Le maoïsme accepte le concept de Lénine d'un parti à l'avant-garde. Cela veut dire que le MIM croit qu'il y a une meilleure façon d'agir, les options étant ce qu'elles sont, et qu'il faut lutter pour elle.
Mao a prouvé qu'il était possible de diriger la révolution socialiste dans un pays pauvre et arriéré, les forces principales venant de la paysannerie à la campagne guidée par l'idéologie politique de la cité qui s'appelait « l'idéologie prolétarienne », et ce point donne toujours lieu à controverse dans le mouvement dit communiste aux pays impérialistes. Ce qui est encore plus important et qui divise les prétendus communistes de toutes parts, c'est que Mao a été le premier chef communiste à arguer que la lutte des classes continue dans le socialisme et que cette lutte doit se faire dans le parti communiste et contre la bourgeoisie dedans ce parti. Mao prévenait le monde que sans une lutte victorieuse contre la bourgeoisie au parti, il y aurait une restoration du capitalisme faite au début au nom de socialisme--ce qui est arrivé en fait à l'Union soviétique et en Chine. Puisqu'une bonne partie de l'œuvre de Mao ne fait que continuer le marxisme-léninisme antérieur ou parce que nombreuses parts du marxisme-léninisme contribuées par Mao sont maintenant largement acceptées, c'est surtout la doctrine de Mao sur la bourgeoisie dedans le parti qui sépare et maintenant le maoïsme des autres genres de communisme prétendus.
Dans un sens historique, le maoïsme comme doctrine a libéré la Chine, a influencé toutes les luttes suivantes contre le colonialisme en Afrique et en Asie et a inspiré bien d'autres mouvements révolutionnaires, y inclus quelques-uns dedans les État$-Uni$. Pour faire son analyse, le MIM se sert aussi de l'histoire d'autres révolutions et mouvements sociaux.
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Capitalisme. Le capitalisme existe là où des non-ouvriers contrôlent la production des ouvriers salariés, même si la propriété privée est officiellement la propriété de l'État. Dans le capitalisme, la démocratie pour les classes ouvrières est sapée par le manque des gens de contrôle de leurs propres lieux de travail et de la société dans son ensemble. Les ouvriers ne prennent guère part aux décisions de l'organisation de leurs lieux de travail et de ce qui sera produit. Aux États-Unis, les gens aux ghettos des grandes villes ont peu de contrôle sur leur environnement. Ils ne contrôlent pas la police ni les dépenses de leurs impôts. Et sans doute le système de « justice » est dérapé.
Socialisme. Cela implique l'organisation des sociétés selon les besoins populaires, pas selon ce qui est rentable. La vision MIMiste du socialisme exige un maximum de démocratie prolétarienne. La dictature du prolétariat, le système de pouvoir qui conserve la démocratie, signifie que tous les gens pourront contrôler leurs environnements collectivement plutôt que les avoir dictés par une classe plus puissante. Aux États-Unis, les riches (la classe capitaliste) dictent la fonctionnement du gouvernement et la structure du travail et de la culture. Dans le socialisme, la classe capitaliste sera désarmée pour la réalisation d'une dictature du prolétariat (le peuple, pas une poignée de vaches riches).
Capitalisme d'État. Dans le capitalisme d'État, l'État possède nominalement les moyens de production, mais la production est organisée pour la rentabilité d'entreprises ou secteurs particuliers, pas pour les besoins du peuple. L'Union soviétique est devenue capitaliste d'État sous Khrouchtchev et la Chine est devenue capitaliste d'État sous Deng. Dans les deux cas, une nouvelle bourgeoisie a développé dedans l'administration de l'État et le Parti communiste même.
Révisionnisme. Le révisionnisme correspond à des vues politiques qui se disent marxistes mais qui révisent fondamentalement le marxisme en ne pas appliquant la méthode scientifique de matérialisme dialectique. Fréquemment les révisionnistes minimisent l'importance de la lutte des classes, exagèrent la lutte pour augmenter la production et le progrès technique en comparaison des questions politiques, ne croient pas que l'impérialisme soit dangereux, préconisent des méthodes réformistes et ne soutiennent pas la dictature du prolétariat. Le MIM traite aussi les révisionnistes de faux communistes ou de capitalistes d'État s'ils sont au pouvoir.
L'aristocratie ouvrière. « Aristocratie ouvrière » fait référence à la classe ouvrière qui profite de la surexploitation du tiers-monde par le monde impérialiste. Par exemple, les ouvriers blancs aux États-Unis profitent tellement de la surexploitation du tiers-monde qu'ils ne sont plus exploités comme une classe et même profitent de l'impérialisme.